A long-métrage attendu, adaptation vidéoludique obligatoire, et dieu seul sait que le Beowulf de Robert Zemeckis était attendu ! Reprenant la fameuse légende germanique en usant de la technique utilisée dans Le Pôle Express, le film de Bobby se sera montré comme un véritable morceau de bravoure, violent et épique à souhait. La version PSP, comme ses aînées, suit donc la trame du poème anglo-saxon, et a fortiori celle du film, en enchaînant les combats brutaux comme des bêtes assoiffées de sang. Dommage que le joueur, lui, reste encore plus sur sa faim avec cette monture.
Présentation de jeuxvideo.com :
Plutôt que de miser sur le beat'em all lambda, Ubisoft a opté pour un titre un peu plus évolué, sorte de croisement entre Freedom Fighters (bon jeu méconnu) et God Of War (excellent jeu reconnu). Le résultat aurait donc dû être bon, voire excellent sachant que les petits gars d'Ubi sont quand même loin d'être des manches. Eh bien, croyez-le ou non mais c'est tout le contraire en l'état. Beowulf est en effet tout ce qu'il y a de moyen puisqu'en singeant ses modèles tout en voulant y injecter un peu d'originalité les développeurs se sont complètement plantés. Dommage car le soft n'est pas exempt de qualités. Sa barbarie joue même pour lui, les joutes et autres passe-d'armes sanglantes donnant un vrai souffle épique aux parties. Malheureusement, c'est loin d'être suffisant pour cacher les nombreuses carences d'un beat'em all obligé de cohabiter avec une IA navrante et une construction brinquebalante. Mais commençons par le commencement.
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