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Qui aurait pu prédire que Rampage, en provenance directe des années 80, tenterait un come-back en ce début de 21ème siècle ? A ce titre, on peut donc se demander ce qui a poussé Midway à remettre ce classique au goût du jour. Certainement pas le pitoyable Godzilla de Roland Emmerich sorti il y a belle lurette. Alors quoi ? Le King Kong de Peter Jackson ? La déferlante nostalgique qui sévit depuis peu chez chaque éditeur désireux de refourguer leurs anciennes licences afin de ramasser le pactole à moindres frais ? Sans doute, mais encore faut-il se demander si un concept vieux d'une dizaine d'années a encore sa place sur le marché actuel. La réponse semble toute trouvée quand on s'essaye à Rampage Total Destruction.
Rampage : Total Destruction étant déjà sorti sur PS2 au deuxième trimestre de la désormais lointaine année 2006, ne soyez donc pas surpris de retrouver ici l'essentiel d'un test d'époque, né du cerveau fécond de Logan. Ce dernier déclamait alors avec raison qu'aujourd'hui, on a bien du mal à imaginer qu'un jeu tout entier puisse reposer sur des monstres géants et des niveaux constitués d'un seul écran remplis d'éléments destructibles, et pourtant c'était bien là toute l'essence du premier Rampage. En fait, on pourrait presque qualifier cette antiquité vidéoludique de premier jeu antistress de l'histoire, tant le concept, simpliste et basique, faisait la part belle à notre instinct animal. Le pitch de départ était donc d'une simplicité effrayante : le joueur incarnait un animal géant (un humain transformé pour être exact) et devait détruire des quartiers entiers d'une ville en un temps donné, point final. A cela, s'ajoutaient quelques bonus à récolter pour augmenter sa puissance mais dans l'absolu, c'était bel et bien le déferlement de rage, de fureur et de cris qui englobait cette production Midway. On a beau rester dubitatif devant un tel principe, force est de constater que ce soft avait obtenu ses lettres de noblesse à l'époque sur plusieurs supports donc l'arcade, l'Amiga ou bien encore la Nintendo 64. Maintenant, faisons preuve de lucidité sans vouloir nécessairement expliquer les raisons de ce succès. Si Rampage a aujourd'hui droit à un dépoussiérage, incluant des graphismes revus à la hausse ou davantage de monstres à incarner, on est tenté de dire que ce genre de titre n'a plus vraiment sa place tant l'intérêt s'amenuise à mesure qu'on enchaîne les stages entièrement basés sur le même principe sécrétant une difficulté de plus en plus importante. On aura beau nous rajouter des modes redondants à mourir ou du Multijoueur, difficile de se montrer enthousiaste malgré tout.
Quelques sreen in games :
Moi le matin, j'avale un citoyen innocent pour profiter de l'effet Kisskool ^^.
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